Koban - Police de proximité
Armé d’un bâton de la taille d’un manche de pioche, ce policier pourrait inquiéter, si la fatigue ne se lisait pas sur son visage. Des affiches ornées de portraits patibulaires, une façade un peu décrépite, un mobilier daté, parfois des murs recouverts de carreaux de faïence blancs plantent le décor. Un peu partout dans la ville, ces minuscules postes de police sont ouverts 24 heures sur 24. Les agents y travaillent au plus près de la population le plus souvent à pied ou à vélo. Intervenir sur les accidents de circulation, les problèmes de voisinage, ou être présents dans le quartier font partie de leurs missions.
La colère du boucher,
L’inquiètude de l’écolière,
Le flegme du policier,
L’indifférence de la passante...
L'accident
Kōban
Tōkyō n’ayant pas de nom pour la plupart de ses rues, il n’est pas facile de s’y repérer. Aussi, ces policiers sont-ils très souvent sollicités pour indiquer une direction ou trouver une adresse. La présence des kōban bien intégrés dans le tissu urbain est un des facteurs qui permet au Japon d’avoir un des plus faibles taux de criminalité du monde.
Police des trottoirs !